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WALL  / DIAPORAMA / PEINTURES DE MICHEL BERBERIAN

SÉRIE « WALL » Peintures de Michel Berberian 2019
Faire le mur, se faire la belle, quitter cette voie sans issue. A force d’ériger des murs tout autour de lui, pour se protéger, pour séparer, pour éloigner les différents, l’homme a fini par s’incruster lui-même dans les parpaings. Il est devenu le mur à son tour. ​->
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-> Pris à son propre piège, il est figé comme un insecte dans l’ambre. Chacun d’entre nous pense avoir une bouille d’angelot. Aucun d’entre nous certainement n’a fait ni le bien ni le mal dans sa vie. Nous sommes des nantis sans y être pour quoi que ce soit. Nous sommes tombés du bon côté du mur à la naissance. Naître ici, c’est, de toute façon tomber du bon côté du mur. Il n’y a pas mieux. Par ici, les murs n’ont que des bons côtés. Partout ailleurs, les murs sont comme comme des champignons vénéneux, et ces murs là n’ont qu’un unique et mauvais côté. Un sale côté où des chiens efflanqués, craignant les jets de pierres, filent en frôlant les parpaings gris en quête de rares déchets. Un odieux côté où les hommes ne sont plus que des ombres, guère mieux lotis que les bestioles. Les murs, ils commencent à se dresser partout sur la Terre. Ça commence aux frontières et finalement ils se dressent en se resserrant sur des hommes bientôt pris à la gorge. Ils abordent les résidences particulières. Le monde s’enferme autour de ses petits acquis. L’abondance ne se partage pas. Il allait falloir nous habituer. Nous nous dirigeons vers les barbelés jusqu’à la fin des temps. 
Dorénavant, à l’abri de nos murs, nos pavillons semblent assoupis mais en réalité une intense mais invisible activité électronique subsiste sous cette apparente sérénité. Les murs hérissés de pics brandissent des caméras de surveillance menaçantes. L’air y est électrisé, verrouillé de systèmes d’alarme les plus sophistiqués, traquant les ombres, guettant sans relâche le moindre lambeau de sueur basanée. 

WALL est ma dernière série, peinte en 2019. A l’origine l’intuition m’est venue d’un passage de mon roman BARRANCA : « Les murs, ils commencent à se dresser partout sur la Terre. Ça commence par les frontières et finalement ils se dressent en se resserrant sur des hommes. Ils parviennent autour des résidences particulières. Le monde s’enferme autour de ses petits acquis. L’abondance ne se partage pas. Il allait falloir nous habituer. Nous allions vers les barbelés jusqu’à la fin des temps.» Je sentais que je n’étais pas arrivé au bout de ce concept avec l'écriture seule. Il me fallait aller plus loin avec un mode d'expression familier.  Cela m’obsédait. Cette vision des murs omniprésents ne démentait pas ma vision d’un homme menacé par une société oppressive de mes séries précédentes. Toujours la même obsession. Trump dressait son mur contre les « envahisseurs » venus du sud, du Mexique voisin. Mais cette idée que cet homme pouvait devenir LE mur, ça c’était nouveau pour moi. Et si l’homme, à force de s’entourer de murs infranchissables, n’était plus seulement enfermé, mais IL ÉTAIT DEVENU LUI-MÊME LE MUR. J’ai changé ma façon de peindre. Terminé les gros pinceaux industriels. La truelle de plâtrier, le racloir du vitrier sont arrivés. Je ne peignais plus seulement à un tableau, je m’attaquais désormais à un mur.
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Michel Berberian est né à Alexandrie (Egypte) en 1949 dans une famille d’artistes et d’antiquaires. Lorsqu’il a dix ans, ses parents ouvrent une galerie d’art à Paris. Ainsi il devient naturellement l'élève de Gen Paul, grand peintre Montmartrois jusqu’à la mort de ce dernier en 1974. A la fin de ses études, après un long séjour aux Etats-Unis, il crée son propre studio de design. Il travaille alors comme affichiste pour le théâtre, puis pour le cinéma, pour les plus grands : Jean-Luc Godard, Carlos Sauras, Bertrand Tavernier, Éric Rohmer, James Ivory, etc.. Il exerça ainsi la fonction de directeur de création en agence de publicité durant plus de vingt ans.
Dans son œuvre peinte, Michel Berberian développe une réflexion qu'il nomme "les intervalles irréguliers". Ses thèmes les plus fréquents :“l’Homme en colère”, “l’Homme courant”(l’Homme courant, il est banal et tellement courant), “Tâche de bien faire”( La série "Tâche de bien faire" a pour thème le poids de la morale sur la liberté de penser et la culpabilité qui en découle) sont autant de façons d’exprimer une souffrance particulière, celle de l'aliénation que nous subissons tous actuellement ; une aliénation qui, contrairement aux dictatures, est moins à l'extérieur qu'à l'intérieur de nous.  

Michel Berberian vit et travaille près d'Uzès dans le Gard, où il développe jour après jour son œuvre construite autour d'une réflexion qu'il nomme "Les intervalles irréguliers".

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