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BARRANCA, Un roman politique dans l'Amérique des années 60

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EN RÉSUMÉ
Etats-Unis fin des années 60. A la suite d’un défi de jeunesse, Victor, un étudiant français, échoue à Santa Clara, petite ville côtière du sud des États-Unis. Il surgit sans y être préparé dans une incroyable communauté de marginaux. Entre les petits boulots, il découvre une nouvelle liberté et partage rapidement la même aversion pour la municipalité ultra réactionnaire. Car derrière la façade accueillante de la florissante cité balnéaire, un lourd secret demeure enfoui, une part d’ombre que l’oligarchie au pouvoir depuis trois générations ne veut pas voir levée. Un combat commence dans lequel le sexe jouera un rôle prépondérant et totalement inattendu, s’organise pour lutter contre la plus insidieuse des résistances : Celle de la population rendue complice par son silence.
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​Livre papier, format 12,5 x 20 cm, 418 pages,
couverture souple, vernis mat.

Prix TTC : 15,00€ 
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ILS EN PARLENT...

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« Michel Berberian nous emporte dès les premières lignes. Un style vif et imagé nous immerge avec talent dans le tumulte de Santa-Clara, petite ville balnéaire  de la côte sud des USA engluée dans ses non dits aliénants.. 
Barranca est un road movie, un roman sociétal, un cri de révolte où s'entremêlent magnifiquement réflexion psychologique et philosophique sur une communauté, des individus, des politiciens sans scrupules. 
Grâce à un humour savamment distillé on rit, on pleure, on réfléchit, on est bouleversé. Un régal !!» ​
Bernard Michel, médecin psychiatre, Nouvelle Calédonie.
"Nous voilà d’emblée emporté par un style plein d’humour et de dérision à travers des personnages mi réels mi fantomatiques aliénés sur cette Côte mythique du Sud Est des USA. Barranca, c’est avant tout une fable, une légende, un mythe. Un cri de révolte sur la Condition Humaine.
La question est posée : « Pouvons nous être maître de notre destin ? » La réponse est sans appel. C’est l’abime. « Barranca del Muerto, Terminus » Michel Berberian ne fait aucune concession. Il nous offre, pour son coup d’essai, un coup de Maître". 
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Caroline Pérez, Librairie Soie, Uzès. *****
J'ai adoré et le défendrai avec joie. Tout ce que j'aime dans un roman, ses dérapages incontrolables de la vie et l'action haletante.
Berberian nous a écrit un roman américain où pêle-mêle les illusions, la jeunesse, la débrouille, les rencontres, le voyage. Initiatique et illusoire. On dirait du Fante et on s'y croit.
Florence Idczak, Directrice de jardin d'enfants associatif. Paris. *****
Il y a du Virginie Despentes chez M. Berberian : Crudité du langage, sexe, humour, ambiance déjantée, réflexions philosophiques et politiques sur la société. 
Sans oublier l'élégance de son écriture totalement cinématographique. Commencez Barranca et vous ne le lâcherez plus !! 
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juergen-rotella, psychanaliste *****
Barranca est un roman très émouvant. La lecture m'a (re)plongé dans un espace "entre deux", l'interstice ténu entre l'adolescence et l'état suivant ... Bravo à l'auteur.
Jack Butterworth *****
Ce qui m’a séduit dans Baranca c’est la liberté que s’accorde l’auteur. Liberté de penser qui fait fi des jugements des bien pensants comme tant de grands artistes de tous les genres.
Michel Périn, Réalisateur Audiovisuel *****
Barranca c’est une bonne dose d’adrénaline qui tient éveillé. Tout commence par le tonneau d’un combi VW emblématique des années hippies. Un jeune français - Victor - échoue par hasard dans une communauté de marginaux. Il découvre les secrets inavouables d’une petite ville tranquille du sud des USA. Il y perdra quelques illusions d’adolescent, verra ses rêves fracassés. Barranca est un voyage littéraire et musical dans une époque fascinante… un voyage à la fin surprenante.
Stéphanie FABRE *****
Bondissant, palpitant Barranca se lit d'un trait à travers Victor, héros attachant qui sous une forme initiatique découvre une certaine Amérique aux personnages savoureux et déjantés. En plus d'un humour féroce M.Berbérian nous offre là un kaléidoscope sensitif insolite où se mêlent trame cinématographique et composition poétique rythmée nous menant au sein de nos profondeurs. Stéphanie
Patricia Delmée, Fontarèches, auteure. *****
Je ne suis qu'aux quatre premiers chapitres, mais je peux déjà dire qu'il est passionnant, superbement écrit, un style que j'adore, percutant. J'ai hâte d'aller me coucher pour replonger dedans. 
Patricia 
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Publié par patrice-gillibert :le 26/12/2017
Lectures du 24 et 25 décembre: "Barranca" de Michel Berberian" et "La promesse de l'aube" de Romain Gary. Deux auteurs au style fluide et aux dons de conteurs orientaux (sans doute de part leurs racines, pour l'un juives et l'autre arméniennes) tout en étant très Frenchy (les orientaux ne font pas dans la demi-mesure!). Deux oeuvres très personnelles pour les deux écrivains: Pour Berberian, en particulier la présence du célèbre artiste monmartrois, Gen Paul, peintre de la galerie parternel, ami de la famille Berberian et professeur de notre écrivain Michel Berberian egalement peintre, photographe et galeriste; et pour Romain Gary, une oeuvre monumentale qui est celle de sa vie! Deux époques et continents différents:pour Berberian la fin des années 60 aux USA avec un départ de France et pour Romain Gary le début du siècle en Lithuanie, puis la Pologne avec pour destination idéalisée la France dans la période de la seconde guerre mondiale. Des visions du monde et de la condition humaine prima facie différentes: pour Berberian, le rêve libertaire d'un groupe de marginaux, refuge du personnage principal parti de France, se fracassant finalement face une société liberticide, inique et manipulatrice des foules; pour Romain Gary, une épopée humaine marquée par une foi sans limite dans la vie et quelles que soient les epreuves, portée par un amour maternel gigantesque, sans limite et prophétique ("Tu seras un héros, tu seras général [...], Ambassadeur de France"). Deux approches du sexe différentes: chez Berberian, très présent, libre et libéré de toute pudeur et chez Romain Gary présent sans être directement nommé à travers en particulier les prostituées ("l'armée frustrée de ses victoires et des combats se débarassait de sa vigueur virile inutilisée sur les corps des filles berbères, négresses, juives, arméniennes, grecques, polonaises, etc"). Et au final des oeuvres qui s'entrecroisent: une vie littéraire bouillonnante et si belle se terminant ou plutôt se parachevant par le suicide de Romain Gary et pour Michel Berberian une vision pessimiste et donc réaliste transcrite dans une oeuvre ("Rares miraculés de la folie humaine, seuls des êtres exceptionnels ont la force de se restreindre. Mais ils n'existent qu'exceptionnellement. Les hommes victimes de l'Homme intelligent, celui-là même qu'on a toujours vanté et célébré. Celui qu'on pensait être notre sauveur. Le maitre de la nature et du monde, il sera notre bourreau. Quelle ironie") transcandée par une vitalité artistique tant picturale, que photographique et tout simplement humaine! A lire sans réserve !
Patrice Gillibert

BARRANCA EN QUELQUES EXTRAITS

EXTRAIT 1. Pages 204-205 :
Dan sortit du vieux placard trois petites coupelles ébréchées qu’il disposa sur la grande table centrale. Tout le monde s’approcha, sauf Robin qui n’était pas encore descendue. 
Dan sépara le paquet d’herbe en plusieurs tas. Le premier fut mis à part, au centre de la table. Il devait servir de témoin. Les autres permettraient de tester différentes durées d’immersion dans l’oxygène. C’était reparti à fond pour les interprétations. Mais Dan ne se départait pas d’un sérieux apparent. Ce mec était capable d’une rare dose d’humour pince-sans-rire. Avec lui, on ne savait jamais sur quel pied danser. Sans quitter son éternel sourire doux, il posa quelques grammes de marijuana dans chaque coupelle. Puis, dans un brouillard de vapeur d’oxygène, il versa consciencieusement le précieux liquide dans les récipients. Il remplit la première coupelle. Après deux minutes, il noya la deuxième et, après deux autres minutes, la troisième. 
– On est priés de ne pas mélanger ! 
La nuée se dissipa après quelques secondes.
Autant dire que tout cela était largement pifométrique, sous une apparence de méthode savante. Aucun d’entre nous n’était dupe. On s’en foutait pas mal, d’ailleurs. On était surtout impatients de goûter cette dope survitaminée. Dan, lui, parlait de « tester » plutôt que « goûter », pour préserver l’illusion d’une véritable expérience scientifique. 
Darleen attaqua le roulage des joints. Un de chaque tas. Elle les rangea méticuleusement côte à côte comme des munitions. On fit tourner celui du premier tas. Le témoin. Chacun y alla de sa taffe. 
 La matinée était bien avancée. Mik avait déjà deux pétards dans le nez. Il ouvrit le frigo sans que je sache si c’était lui qui tenait la porte ou l’inverse.

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EXTRAIT 3. Pages 274-275 :
"Je cognais comme un malade, tourné vers le fond glauque... A chaque coup je m’attendais à voir surgir un tibia ou un fémur de docker. J’étais sûr qu’une pioche aurait déclenché un geyser de sang. Ici, la merde sentait le cadavre. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ces pauvres hères sacrifiés sur l’autel de la quiétude du petit contribuable apeuré. Ce sous sol devait regorger de cette culpabilité engloutie sous forme d’excréments dont la station service n’était que le distributeur. Sans en avoir conscience, les habitants venaient ainsi expurger une part de leur forfait. Ils en fourraient leur bagnole jusqu’à ras bord et repartaient suffisants en dodelinant leurs arrières trains métalliques jusqu’au prochain hall à bouffe".

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EXTRAIT 4, Pages 23 :
Lorsqu’on est né avec l’immensité autour, on ne peut plus jamais nager dans un mètre carré, on a l’impression que ça n’avance pas. 
D’ailleurs, on n’a jamais appris à nager, on a appris à se débrouiller pour barboter. Nuance ! Toujours. Il faut toujours se débrouiller. Tout inventer, apprendre à côtoyer, apprendre à négocier. De son coin, continuellement en retrait, sur le côté, on considère les autres. On se sent de trop dans cette bouillie. On n’est pas à l’aise au milieu du lot. On regarde autour, hébété. On les contemple, eux, toujours prêts à se chamailler, toujours prêts à se piquer un petit bout d’espace, un peu d’air qu’ils n’ont déjà pas en quantité. Ça n’a pas que des avantages, mais c’est comme ça. Eux, ils savent y faire. Ils connaissent les escaliers, les portes dérobées et les couloirs de service par cœur, ils savent les astuces pour arriver. Moi, non. 
​


EXTRAIT 4, Pages 289-291 :
Au bout de l’avenue, les flics avaient fait un barrage de gaz lacrymogène pour dissuader toute offensive. On apercevait à peine la masse sombre des forces de l’ordre. Dan, dans un geste de l’épaule, nous fit signe d’enfourcher la mob derrière lui. Il ajusta ses lunettes.
– À nous la folie ! hurla-t-il en lançant la mécanique à fond. Le moteur s’emballa.
Frémissements, évaluation, ultime hésitation, Dan tourna la poignée au maximum, la mob accéléra péniblement. Foulards sur le nez, pleurant abondamment, nous fendîmes les bleus de travail et les blouses éberluées. À travers les nuées des lacrymogènes, la masse sombre se précisait. La selle déjà trop courte se raccourcissait sous mes fesses à chaque accélération. Coup de folie. Dan accéléra encore dans ce no man’s land constitué par les cent cinquante mètres qui séparaient les manifestants des forces de l’ordre venues de toute la région. La mob était instable et vibrait désespérément. La courroie passa enfin un cran et le moteur se stabilisa. Notre bolide franchit son ultime palier, l’allure se fit moins saccadée. Le vent de face se renforça. Je discernais à peine ce mur noir et menaçant dont les lunettes sous les casques renvoyaient par saccades des flashs de lumière blême. Mes yeux piquaient sous l’effet des gaz, je pleurais. Robin pleurait aussi, je ne savais pas comment Dan arrivait à distinguer les obstacles devant lui. Il y avait un brouillard de fumée, les lampadaires filaient à travers des halos jaunâtres. 
Là-bas, les canons des fusils bougeaient et s’armaient. Des visages se tournaient vers un chef, réclamant un ordre...


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